Les jeunes de l’auto-école sociale prêts à se lancer sur la route !

Jeudi 31 mars, au restaurant le WAGON situé à Lyon 3ème, l’auto-école sociale l’AMEJ a fêté la réussite du permis de conduire en organisant une cérémonie de remise de diplômes pour ses jeunes conducteurs. Retour sur cette après-midi festive :

heureuses diplomées du permis de conduireJeudi 31 mars, une cinquantaine de personnes étaient présentes au restaurant le WAGON pour faire honneur aux élèves formés par l’AMEJ ayant obtenu avec succès leur permis de conduire. Grâce à l’auto-école sociale, c’est plus de 60 % des élèves rentrés qui obtiennent le permis. Ce moment de célébration était également l’occasion de fêter les 150 ans d’Apprentis d’Auteuil, qui porte l’activité. Jean Pierre Fayard, trésorier de l’AMEJ et fondateur, a notamment souligné que « le fait de pouvoir se déplacer en voiture est primordial pour trouver un emploi et organiser sa vie. »

Les jeunes conducteurs, entourés de leurs moniteurs et de la responsable du dispositif, ont reçu avec fierté leur diplôme. Leur réussite s’est faite étape par étape. Pour la plupart, l’obtention du permis avec l’AMEJ a été rapide. Comme Youssef qui, après avoir repassé le code 12 fois et changé 7 fois d’auto-école s’est lancé un défi en arrivant à l’AMEJ « je me suis fixé un délais de 3 semaines pour avoir le permis et pour y arriver, j’ai conduis 2h par jour. Résultat : je l’ai eu ». Mais c’est aussi le fait « d’être entourés d’une équipe présente et investie qui nous motive. Ici, l’équipe de moniteurs nous booste et nous redonne confiance », témoigne Wafa qui a obtenu son permis après seulement 26h de conduite.Nadia Ghazzale, responsable de l'AMEJ

Véritable sésame, ils ont tous tenus à témoigner de l’importance d’avoir accès à la mobilité et ce grâce au permis de conduire. Car une motivation commune relie ces jeunes : l’accès à un emploi. Pour Patrice, avoir son permis c’est la possibilité de se lancer dans son entreprise de food truck avec sa femme. Pour Laetitia, qui habite Rillieux et est d’astreinte à Limonest en tant qu’aide-soignante, le permis lui a permis de raccourcir son temps de trajet. « C’est un gros poids qui s’enlève », témoigne-t-elle.